Coming Home – M.J. O’Shea

TOME 1 de la série ROCK BAY

Éditeur : Dreamspinner Press
Date de publication (US) : 9 avril 2012
Nombre de pages : 230 pages
Thèmes : MM Romance / Anciens ennemis

Tallis Carrington dirigeait Rock Bay d’une poigne de fer avec sa bande d’athlètes — jusqu’à ce qu’un scandale détruise la réputation de sa famille. Dix ans plus tard, Tallis est totalement fauché, vient de perdre son logement et s’apprête à revenir en ville la tête basse. Il a besoin d’argent rapidement et Rock Bay est la seule maison qu’il ait jamais connu. Mais les habitants de Rock Bay ne l’ont pas oublié et se rappelle du perturbateur pourri gâté qu’il était.

La seule personne en ville qui est prête à ignorer son passé est Lex, le nouveau propriétaire du café, qui offre un job à Tally alors même qu’il semble le mépriser en se basant sur sa réputation. Lorsque Tally découvre que son séduisant patron n’est autre que le garçon qu’il persécutait au lycée, l’attitude lunatique de Lex fait davantage sens. Maintenant, Tally doit tout mettre en œuvre pour prouver qu’il n’a jamais été l’abruti qu’il semblait être à l’époque. Après tout, s’il peut gagner le cœur de Lex, ce devrait être une rigolade de regagner l’estime des habitants de la ville.

Coming Home est le premier livre de M.J. O’Shea que j’ai lu et, bien qu’il ne m’ait pas transportée comme d’autres ont pu le faire lors de la lecture, il m’a tout de même laissé une forte impression dans le temps. Quand j’y repense, c’est avec le souvenir d’une douce romance pleine de tension. Autant vous dire que, finalement, c’est devenu l’un de mes romans préférés dans le genre « nous avons été ennemis au lycée mais nous devons panser nos anciennes blessures pour nous laisser une chance de devenir un couple ».

L’histoire de départ est que Tallis Carrington, qui était très populaire au lycée, revient dix ans plus tard à Rock Bay après avoir tout perdu. Mais il n’a pas laissé un bon souvenir aux habitants et son retour n’est pas accueilli chaleureusement. Il est le fils d’un ancien maire qui a été impliqué dans des scandales et s’est suicidé. En plus de cela, Tallis lui-même faisait partie des gros durs qui faisaient leur loi au lycée. La première chose qu’il fait en remettant les pieds en ville est de chercher du travail et la seule personne qui accepte de le prendre à l’essai est Lex Barry, le propriétaire très attirant d’un café. Mais Tallis ne va pas tarder à se rendre compte que Lex est James Barry, l’élève qu’il persécutait sans cesse au lycée.

Alors, comme vous pouvez vous en douter, Lex a beau être gentil et lui offrir une chance de se rattraper, le retour de Tallis ravive de vieilles blessures. Les rôles sont inversés désormais : Lex est en position de force. Cependant, même s’il en fait un peu baver à Tallis au départ, cela ne dure pas. Personnellement, j’ai beaucoup aimé le personnage de Lex, la personne gentille par excellence qui même lorsqu’elle essaye d’être « méchante » n’y arrive pas vraiment. Puis il est persévérant, malin, digne. Il a décidé d’installer son café à Rock Bay parce qu’il aime cette ville, bien que de nombreux homophobes essayent de lui faire regretter son choix régulièrement.

Quant à Tallis, on pourrait avoir plus de mal à l’aimer pour ce qu’il a fait lorsqu’il était au lycée ou pour les décisions qu’il prend dans le livre, mais bizarrement ça n’a pas été mon cas. J’ai eu pitié de lui… après tout, il n’avait fait que se protéger des répercussions qu’aurait eu la découverte de son homosexualité dans sa riche famille influente. Et maintenant, il doit prouver à Lex qu’il n’a jamais réellement été la personne qu’il était au lycée, que ce n’était qu’une façade pour éviter les foudres de ses parents.

Bien évidemment, pour créer de la tension, il a fallu que l’un d’eux se comporte comme un crétin… et la palme revient à Tallis ! Encore l’un de ces personnages à cause desquels j’aurais aimé entrer dans le livre afin de les gifler pour leur remettre les idées en place. Mais heureusement, toute cette jolie histoire se termine très bien pour notre couple. Je vous le recommande fermement, on ne s’ennuie pas lors de cette lecture, les rebondissements se suivant. Et l’environnement du café est plaisant avec ses employés, ses clients, ses petites scènes adorables entre Lex et Tallis… ils forment vraiment un couple mémorable.

  Lex, babe, wake up.” It felt good to say it, but scary, like he wasn’t sure if he had the right. It had been years since he’d woken up in the bed of someone he actually liked. Someone he wanted to be with again and again. He felt something light and achy rise in his chest. It was terrifying and amazing, and he wasn’t sure if he wanted to wallow in it or push it away.
“Hmmm?” Lex’s voice was disoriented and groggy. It took him a little while to open his eyes and sit up. “Tally? Why are you still…?”
He didn’t finish his sentence. He didn’t have to. Tally could see the look on his face. Lex was surprised he was still there. Unpleasantly surprised. That tender fragile feeling, the hope that had been growing, cracked and shattered into a million little pieces. He doesn’t see me any differently than anyone else.
“I get it. Wouldn’t want to be caught waking up with the trash. I’ll be gone in a minute.”
“Tally, that’s not what I meant. It just can’t be this way, with sleepovers and, oh shit, I’m not making any sense. ” Lex sat up and rubbed at his eyes.
Seconds before, Tally would’ve found the gesture endearing, maybe even adorable. Instead, he wanted to punch the sleepy, sexy look off Lex’s face. His gut clenched. If he didn’t get the fuck out of there in about thirty seconds he was going to puke.
“No. You’re making perfect sense. It’s no problem. I’ve got my stuff, and I’m going. I won’t be late to work. I’m not fired, am I?” Lex looked horrified. “No, no… of course not. Tally, wait.”
“Gotta go. I’ll see you at ten.”
Tally slammed his shoes on and ran, jogging through the apartment and down the stairs until he was locking the front door of the shop with shaking fingers. How could he have been so stupid?

  So we’re…?”
“You want it to have a name?”
“I just….” Tally trailed off. He didn’t know how to tell Lex he wanted everyone to know Lex was his and only his without sounding a little nuts.
“You just what?”
“I just want it to be real.” He slid his fingers through Lex’s honey brown hair.
Lex tightened his arms around Tally. “It is real.”
“I know. That’s not what I meant. Maybe I need to know that you’re mine, for now at least.”
Lex chuckled and tightened his arms. “I am yours. Go to sleep, Tal. You got, what, like two hours last night?”
“I’m not sleepy.”
“Now who’s the five-year-old?”
Tally pinched Lex on the butt. Hard.
“Ouch, dork. That doesn’t exactly help your ‘I’m not acting like a five-year-old’ case.”

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